« Adoubé par Salvatore Accardo et Ivry Gitlis, lauréat de nombreux concours internationaux, le jeune virtuose prend place parmi les violonistes les plus inspirés de la nouvelle génération. »
BIOGRAPHIE
Remarqué à l’âge de 13 ans par Ivry Gitlis qui Thomas Lefort a été son disciple jusqu'à sa mort et a vécu à ses côtés un compagnonnage intense et complice tant sur le plan violonistique qu’humain. À l’aise dans tous les répertoires, il défend aujourd’hui l’héritage et la générosité musicale de la dernière grande légende du violon à avoir traversé le XXe siècle. Formé dans les plus grandes institutions en France, en Italie et en Suisse, il se distingue par une virtuosité flamboyante et une sensibilité rare.
Né en 1994 à Marseille, élève de Frédéric Ladame puis de Suzanne Gessner et Patrice Fontanarosa à Paris, Thomas Lefort est reçu à l’unanimité en 2012 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Roland Daugareil dont il ressort diplômé avec les plus hautes distinctions en obtenant un Premier prix de violon. Il se perfectionne ensuite en Italie auprès du maître Salvatore Accardo, à l’Académie Chigiana de Sienne puis à l’Académie Walter Stauffer de Crémone. Il y approfondit la tradition d’excellence de l’école italienne du violon, développant une maîtrise virtuose et inspirée du répertoire de Paganini. chambre Seiji Ozawa.
Soliste reconnu, Thomas Lefort s’est produit avec de nombreux orchestres, parmi lesquels l’Orchestre National d’Île-de-France, l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, l’Orchestre Philharmonique de Roumanie, l’Orchestre de Padoue, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre des Jeunes d’Île-de-France, l’Orchestre Ostinato, l’Orchestre des Pays de la Loire, l’Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore l’Orchestre national Avignon-Provence, sous la direction de chefs tels que Jean-Claude Casadesus, Dmitri Liss, Lawrence Foster, Alain Altinoglu, Bruno Mantovani, Adrian McDonnell, Roberto Fores Veses, Nicolas Chalvin, Jonathan Schifmann, Chloé Dufresne et Julien Leroy; et dans des salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, la Salle Gaveau, la Salle Cortot, la Salle Pleyel, le Théâtre du Châtelet, la Fondation Louis Vuitton, le Victoria Hall de Genève, l’Auditorium Stravinsky de Montreux, la Philharmonie d’Ekaterinbourg, le Palazzetto Bru-Zane à Venise, le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne ou l’Opéra de Marseille.
Il se produira en 2026 en Chine avec l’Orchestre symphonique de Canton et l’Orchestre symphonique de Shanghaï.
En France et à l’international, il est l’invité de festivals renommés parmi lesquels le Martha Argerich Festival à Hambourg, les Sommets Musicaux de Gstaad, le Festival International Les Sommets du Classique à Crans-Montana, le Festival « Le Salon Romantique » du Palazzetto Bru-Zane à Venise, les Folles Journées de Nantes et d’Ekaterinbourg, le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival Chopin à Nohant, le Festival Un Violon sur le Sable et le Festival de Menton (…).
Il partage la scène avec de nombreux artistes de renommée internationale, parmi lesquels Martha Argerich, Andreï Korobeinikov, Pierre-Yves Hodique, Yves Henry, Sélim Mazari, Itamar Golan, Vanessa Benelli-Mosell, Tanguy de Williencourt, Ivry Gitlis, Renaud Capuçon, Tedi Papavrami, Akiko Suwanai, Gilles Apap, Lucienne Renaudin-Vary, Benedict Kloeckner, Edgar Moreau, Astrig Siranossian et Emmanuel Rossfelder.
Son premier album, « Folk », réalisé avec le généreux soutien de la Bourse Patrick & Ute Petit, présente un programme en duo avec le pianiste Pierre-Yves Hodique, lauréat du prix du meilleur pianiste accompagnateur au Concours international Tchaïkovski de Moscou (2011). Sorti en 2019 sous le label Mirare, cet enregistrement lui permet d’explorer des pièces « qui ont fait la réputation des princes de l’archet » (Cadences), salué pour sa « générosité dans les élans et les timbres, sa finesse, son aplomb et sa sûreté technique » (Diapason). Dans le contexte du confinement lié à la crise sanitaire de 2020, Thomas Lefort a pris l’initiative d’auto-produire son second album solo, « Il Violino Solo » (2023), proposant un programme original réunissant des œuvres de Paganini, Bach et Ernst.
Thomas Lefort apparaît également dans les bandes originales de plusieurs films composés par Grégoire Hetzel, parmi lesquels L’Innocent (2022) réalisé par Louis Garrel, Frère et Sœur (2022) et Tromperie (2021) réalisés par Arnaud Desplechin, ainsi que la série Canal+ Paris 1900 (2021).
Il est le co-créateur et directeur artistique du Festival « Les Étoiles du Classique » à Saint-Germain-en-Laye, parrainé par Martha Argerich (2022), Jean-Claude Casadesus et Karine Deshayes (2023), ainsi que Laurent Korica, Patricia Petibon et Itzhak Perlman (2025). Visant à rendre la musique classique accessible à tous, le festival réunit les meilleurs jeunes musiciens pendant quatre jours festifs et perpétue l’esprit de transmission et de partage si cher à Ivry Gitlis.
Il enseigne le violon à l’École normale de musique de Paris Alfred Cortot. Il joue une réplique d’un violon d’Antonio Stradivari « Le Tivadar Nachéz » datant de 1709 et réalisée sur mesure par Stephan Von Baehr.
Il a par ailleurs suivi l'enseignement de Renaud Capuçon à la Haute-Ecole de Musique de Lausanne, dont il est également diplômé d'un Master de Soliste, et étudié la musique de chambre auprès de professeurs tels que François Salque, Jérôme Pernoo ou encore Nobuko Imai, Pamela Frank et Sadao Harada au sein de l'Académie internationale de musique deMultiprimé sur la scène internationale, Thomas Lefort s’illustre dès son plus jeune âge dans les concours les plus prestigieux. À 16 ans, il remporte le 2ᵉ prix du célèbre concours Ginette Neveu (2007), avant de s’imposer deux ans plus tard au Concours international Rodolfo Lipizer en Italie (2009). En 2014, il reçoit le 1er Grand Prix du concours européen Jeunes Talents « Un violon sur le sable », et est successivement lauréat de la Fondation Banque Populaire (2016), de la Fondation de France (2017) et de la Fondation L’Or du Rhin (2018). Plus récemment, il remporte le Grand Prix du Isaac Stern International Competition à Shanghaï (2022).
Thomas Lefort est salué par de nombreux artistes de renommée internationale pour l’originalité, la virtuosité et la profondeur de son jeu. Glenn Dicterow, ancien violon solo de l’Orchestre Philharmonique de New York, souligne « un style qui lui est propre et qui rappelle celui des maîtres de l’âge d’or – un jeu très naturel aux qualités contagieuses, une personnalité très créative et magnétique sur le plan musical », tandis que Joel Smirnoff met en avant « la spontanéité et la fraîcheur merveilleuses » de ses interprétations. Maxim Vengerov loue son « approche quasi opératique, si rare chez les jeunes interprètes d’aujourd’hui », Hagai Shaham son « jeu très inspiré, avec beaucoup de flair, des qualités de chanteur et une voix personnelle reconnaissable », Kyoko Takezawa un « merveilleux style de virtuosité avec un caractère original très particulier et unique », et Jian Wang décrit son jeu comme « de la musique inhabituelle de la manière la plus merveilleuse, un musicien authentique avec une originalité et une sincérité absolue. Son jeu est digne, généreux, avec une grande tenue et beaucoup de chaleur ».
2022 - Grand Prix Ex-Aequo - Shanghai Isaac Stern International Violin Competition (SISIVC) (CHINE)
2015 - Académie Musicale Internationale Seiji Ozawa (SUISSE)
2017 - Lauréat de la Fondation "L'Or du Rhin" (FRANCE)
2016 - Lauréat de la Fondation Banque Populaire (FRANCE)
2014 - 1er Grand Prix au Concours Européen Jeunes Talents « Un Violon sur le Sable »
2013 - Lauréat et Prix de la Fondation de France
2009 - 2ème Grand Prix au Concours International de Violon « Premio Rodolfo Lipizer » (ITALIE)
2008 - 1er Prix au Concours Jeunes Talents de la Musique Classique d’Île-de-France
2007 - 2ème Prix au Concours International de Violon Ginette Neveu (FRANCE)